La Régie devient le Tribunal administratif du logement, mais demeure une machine à expulser les locataires
Avec l’entrée en vigueur des mesures touchant la Régie du logement dans le projet de loi 16, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) tient à rappeler que les changements apportés au tribunal ne permettront pas d’éliminer les profondes injustices vécues par les locataires. Malgré un changement de nom, la Régie demeurera une machine à expulser les locataires. Le RCLALQ attend toujours une réforme majeure du tribunal, comme il l’a proposé à la ministre Andrée Laforest à plusieurs reprises depuis 2018.
Levée du moratoire sur les évictions de locataires : Une nouvelle vague de sans-logis à venir
Alors que plusieurs ménages locataires n’ont toujours pas trouvé de logement, le moratoire sur les évictions de locataires, qui était en vigueur pendant l’état d’urgence sanitaire, est levé graduellement aujourd’hui. Les décisions rendues avant le 1er mars 2020 visant l’expulsion des locataires peuvent être mises en application dès maintenant alors que celles émises après le 1er mars seront applicables à compter du 20 juillet prochain. Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) craint que ces vagues d’expulsion créent de nouveaux ménages sans-logis et réclame au gouvernement du Québec la prolongation du moratoire d’au moins 6 mois.
Étude de l’IRIS sur le logement : Mieux contrôler les loyers, c’est urgent
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) réagit à la récente publication de l’Institut de recherche et d’information socioéconomiques (IRIS) sur la rentabilité de l’immobilier. La note socioéconomique de l’IRIS, intitulée « Analyse du marché de l’immobilier et de la rentabilité du logement locatif », met en lumière un phénomène que le RCLALQ observe depuis longtemps : l’immobilier est une industrie très lucrative, contrairement à ce que laissent croire les associations de propriétaires. Face à ces constats, le RCLALQ réclame un meilleur encadrement du marché immobilier, notamment en instaurant un véritable contrôle du prix des loyers et un registre des loyers.
Enquête du RCLALQ sur le prix des logements: Une flambée des loyers sévit au Québec
Dans une enquête exclusive réalisée entre février et mai 2020, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) constate une flambée importante du prix des loyers dans la province. En moyenne, les locataires doivent s’attendre à payer 1044 $ par mois pour la location d’un logement tandis que les grands logements se louent 1294 $. Ces chiffres montrent un écart de plus de 30% avec les données des loyers moyens de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Pour freiner l’explosion du coût des loyers et donner un répit aux locataires déjà durement touchés par la crise du logement et la COVID-19, le RCLALQ réclame au gouvernement du Québec l’instauration d’un contrôle obligatoire des loyers ainsi qu’un registre des loyers.
Plan d’action du 1er juillet : Des mesures pour contrer les évictions sont nécessaires
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) est soulagé que le gouvernement du Québec annonce enfin son plan d’action en vue du 1er juillet. Il accueille positivement les 1 800 programmes de supplément au loyer d’urgence (PSL-U) annoncés et salue la hausse du plafond du loyer admissible, une mesure nécessaire en raison de l’explosion du prix des loyers un peu partout dans la province. Toutefois, le Regroupement se désole que le plan d’action ne contienne aucune mesure à moyen ou long terme, comme la prolongation du moratoire sur les expulsions de locataires qui prendra fin au mois de juillet, pour contrer la crise du logement.
Recherche de logement au temps de la COVID-19 : Les ménages locataires les plus pauvres sont davantage discriminés
Montréal, le 10 juin 2020– À trois semaines du 1er juillet, le Regroupement des comités logements et associations de locataires du Québec (RCLALQ) et le Collectif pour un Québec sans pauvreté s’unissent pour sonner l’alarme : si le gouvernement Legault ne met pas en place rapidement des mesures d’urgence pour venir en aide aux ménages locataires qui n’arrivent pas à se trouver de logement, tout porte à croire que plusieurs personnes se retrouveront sans logis dans les prochains jours. Dans une enquête intitulée « Discrimination et logement : une pandémie qui conduit au mal-logement » qu’il dévoile aujourd’hui, le RCLALQ rapporte plusieurs témoignages de locataires qui se font refuser la location d’un logement pour des motifs discriminatoires quant à leur source de revenus. L’enquête révèle aussi des annonces de logements à louer ouvertement discriminatoires ainsi que des propos de propriétaires invitant à la discrimination retrouvés sur les réseaux sociaux.
Voici l’édifice qu’il faudrait construire pour répondre aux problèmes de la pauvreté et du logement à Montréal
Cette tour à logements de 1,7 km de haut permettrait de loger 148 000 ménages, soit l’équivalent des ménages locataires montréalais à faible revenu qui consacrent plus de 30% de leur revenu pour se loger1. Avec la pandémie qui sévit, ce nombre est très certainement beaucoup plus élevé. Bon nombre de ménages ont récemment perdu leur revenu et se retrouvent aujourd’hui dans une situation économique précaire.
Réouverture de la Régie: Le RCLALQ réclame une prolongation du moratoire sur les expulsions
Suite à l’annonce de la reprise des audiences à la Régie du logement dès le 1er juin 2020 ainsi qu’à la levée graduelle du moratoire sur les évictions de locataires, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) craint que de nombreux ménages locataires se retrouvent en difficulté alors que la province traverse une grave crise du logement accentuée par les contrecoups de la pandémie. Les jugements visant l’expulsion de locataires ayant été émis avant le 1er mars pourront être exécutés à compter du 6 juillet alors que ceux émis après le 1er mars pourront l’être à compter du 20 juillet 2020.
Housing Action Plan: RCLALQ dissatisfied with measures taken for tenants
Montreal, April 29th 2020 – On the eve of May 1st, the Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) was impatient to know the Quebec government’s housing action plan to help tenant households hard hit by the consequences of the ongoing pandemic. However, the coalition is dissatisfied with the measures announced today and denounces the fact that nothing has been put in place to avoid a catastrophe come July 1st. The Quebec government must ensure that no tenant household finds itself on the street in the midst of the health crisis and must offer more financial assistance for the most impoverished tenants.
Plan d’action en habitation: Le RCLALQ insatisfait des mesures pour les locataires
Montréal, le 29 avril 2020 – À la veille du 1er mai, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) était impatient de connaître le plan d’action en habitation du gouvernement du Québec afin de venir en aide aux ménages locataires durement touchés par les conséquences de la pandémie. Or, le Regroupement est insatisfait des mesures annoncées et déplore que rien ne soit mis en place pour éviter une catastrophe au 1er juillet. Le gouvernement du Québec doit s’assurer qu’aucun ménage locataire ne se retrouve à la rue en pleine crise sanitaire et doit offrir une aide financière plus considérable pour les locataires les plus pauvres.