Montréal, le 20 janvier 20201 – Suite à la publication des estimations moyennes d’augmentation de loyer par le Tribunal administratif du logement (TAL), le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) demande l’intervention immédiate de la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, pour que soit instauré un gel des loyers pour toute l’année 2021.
Alors que la saison des hausses de loyer bat son plein, le RCLALQ invite les locataires à la plus grande prudence. Dans un contexte de pénurie de logements, les propriétaires en profitent trop souvent pour demander des augmentations injustifiées. Le RCLALQ recommande aux locataires d’examiner attentivement leur hausse de loyer et de refuser toute augmentation jugée abusive.
Estimations moyennes d’augmentation 2021
Logement non chauffé | 0,8 % |
Logement chauffé | |
À l’électricité | 0,5 % |
Au gaz | -0,3 % |
Au mazout | -3 % |
Refuser sa hausse de loyer, c’est un droit !
Beaucoup de locataires croient à tort que refuser une augmentation de loyer implique de devoir quitter le logement. Dans les faits, les locataires ont 1 mois à la suite de la réception de l’avis pour refuser la hausse, ou toute autre modification proposée au bail, et ce, tout en conservant leur logement.
Pour évaluer le caractère excessif d’une hausse de loyer, il faut avoir en main certaines informations : les estimations moyennes publiées par le TAL, la variation des taxes foncières, scolaires et des assurances ainsi que le montant des travaux majeurs effectués dans le logement et l’immeuble. Cette année, puisque de nombreuses municipalités ont décidé de geler leurs taxes foncières en 2021, les augmentations de loyer permises seront plus faibles pour bon nombre de logements.
Comme il peut être difficile d’effectuer de tels calculs, le RCLALQ invite les locataires à communiquer avec le comité logement de leur secteur pour obtenir de l’aide. De plus, le RCLALQ mène actuellement la campagne « Les loyers explosent : Un contrôle s’impose » pour réclamer un véritable contrôle des loyers à la ministre Andrée Laforest.