Plus de locataires expulsés pour augmenter le profit des propriétaires : La ministre Andrée Laforest doit intervenir
Montréal, le 14 décembre 2020 – Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) dévoile aujourd’hui les résultats de sa compilation annuelle des demandes faites auprès des comités logement par des locataires menacés d’expulsion. Alors que sévit une grave crise du logement et que le prix des logements à louer connaît une hausse fulgurante, le RCLALQ est préoccupé par l’augmentation de 100% du nombre de demandes reçues cette année et demande l’intervention urgente de la ministre de l’Habitation Andrée Laforest.
Mémoire du RCLALQ dans le cadre du projet de loi 67
Mémoire du RCLALQ déposé à l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi 67. Le RCLALQ y fait plusieurs recommandations concernant la Loi sur le tribunal administratif du logement, la Loi sur les établissements d’hébergement touristique et la Loi sur la Société d’habitation du Québec.
Recherche de logement au temps de la COVID-19 : Les ménages locataires les plus pauvres sont davantage discriminés
Montréal, le 10 juin 2020– À trois semaines du 1er juillet, le Regroupement des comités logements et associations de locataires du Québec (RCLALQ) et le Collectif pour un Québec sans pauvreté s’unissent pour sonner l’alarme : si le gouvernement Legault ne met pas en place rapidement des mesures d’urgence pour venir en aide aux ménages locataires qui n’arrivent pas à se trouver de logement, tout porte à croire que plusieurs personnes se retrouveront sans logis dans les prochains jours. Dans une enquête intitulée « Discrimination et logement : une pandémie qui conduit au mal-logement » qu’il dévoile aujourd’hui, le RCLALQ rapporte plusieurs témoignages de locataires qui se font refuser la location d’un logement pour des motifs discriminatoires quant à leur source de revenus. L’enquête révèle aussi des annonces de logements à louer ouvertement discriminatoires ainsi que des propos de propriétaires invitant à la discrimination retrouvés sur les réseaux sociaux.
24 avril 2020 : 8e Journée des locataires
Avant que l’état d’urgence sanitaire ne soit décrété en raison de la COVID-19, le Québec vivait déjà une crise du logement : les taux d’inoccupation des logements locatifs étaient en chute libre dans la plupart des villes; le coût des loyers montait en flèche; les spéculateurs immobiliers multipliaient les stratagèmes pour évincer des locataires et maximiser leurs profits. Les mois à venir s’annonçaient difficiles pour les locataires moins nantis. La pandémie vient exacerber les effets de cette crise. Si aucune mesure politique n’est mise en place dès maintenant, cette crise du logement pourrait même être la pire que le Québec ait connue.
COVID-19 : Des mesures urgentes pour aider les locataires à affronter le 1er avril sont réclamées par le FRAPRU et le RCLALQ
Montréal, 25 mars 2020 – À une semaine du 1er avril, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) unissent leur voix pour réclamer, de manière urgente, des mesures concrètes du gouvernement Legault pour venir en aide aux ménages locataires qui ne seront pas en mesure de payer leur prochain mois de loyer.
COVID-19 : La Régie du logement doit suspendre ses audiences au-delà du 23 mars
Montréal, le 21 mars 2020 – Bien que la majorité des activités de la société sont au ralenti, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) s’inquiète que la Régie du logement n’ait toujours pas annoncé une prolongation de la suspension de ses audiences au-delà du 23 mars prochain. Cette situation est très préoccupante pour les ménages locataires en attente d’une audience. « Alors que plusieurs tribunaux ont reporté leurs audiences pour une durée indéterminée, la Régie du logement fait cavalière seule et crée un stress immense pour plusieurs locataires en ne prévoyant pas la prolongation de la suspension des audiences », dénonce Marjolaine Deneault, porte-parole du RCLALQ.
COVID-19 : Informations importantes pour les locataires / Important information for tenants
Distanciation sociale, isolement volontaire, perte de revenus… la crise de la COVID-19 entraîne son lot de questions pour les ménages locataires. Nous avons essayé de rassembler les réponses aux principales questions que nous avons reçues dans les derniers jours.
COVID-19 et droits des locataires : qu’en est-il de la visite des logements?
Montréal, le 19 mars 2020 – Alors qu’en temps normal débuterait la période de recherche de logements pour beaucoup de locataires, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) revendique un assouplissement quant au droit d’accès des logements, notamment en ce qui concerne les visites. « Plusieurs locataires âgés, ayant de jeunes enfants ou ayant des problèmes de santé nous contactent pour savoir s’ils peuvent refuser de faire visiter leur logement à de potentiels locataires s’ils craignent pour leur santé ou leur sécurité en raison de la pandémie de la COVID-19. Leurs craintes sont justifiées et nous souhaitons qu’elles soient entendues », mentionne Philippe Girouard, porte-parole du RCLALQ
COVID-19 : Le moratoire sur les évictions doit être étendu
Montréal, le 16 mars 2020 – Tard hier soir, l’intervention de la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, a permis de suspendre les audiences à la Régie du logement menant à l’expulsion des locataires, soit les audiences en non-paiement de loyer, en reprise de logement et celles menant à l’éviction des locataires dans les cas de démolition, d’agrandissement ou de subdivision d’un logement, et ce, jusqu’au 23 mars prochain. Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) avait dénoncé plus tôt hier, la position de la Régie de maintenir ces audiences.
La discrimination lors de la recherche de logement, c’est illégal! Des recours existent pour les locataires qui en sont victimes
Au Québec, un propriétaire ne peut vous refuser un logement sur la base de votre âge (y compris celui de vos enfants), votre état civil, votre condition sociale (occupation ou provenance des revenus), sexe, orientation sexuelle, identité ou expression de genre, « race », couleur, origine ethnique ou nationale, langue, religion, handicap, convictions politiques. Si cela vous est déjà arrivé et que vous craignez que cela se reproduise, il serait préférable de vous faire accompagner d’une autre personne lors de la visite d’un logement; elle pourrait éventuellement en témoigner.