Un gel des loyers : une mesure nécessaire pour les locataires à bout de souffle
En marge de la publication des indices d’estimation de loyer par le Tribunal administratif du logement (TAL) et dans le cadre de sa campagne « Les loyers explosent, un contrôle s’impose! », le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) réclame un gel des loyers résidentiels pour l’année 2021. Pour le RCLALQ, cette mesure doit être mise en place de toute urgence par la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, afin de donner un répit aux ménages locataires durement affectés par la crise du logement et la crise sanitaire qui perdurent.
Plus de locataires expulsés pour augmenter le profit des propriétaires : La ministre Andrée Laforest doit intervenir
Montréal, le 14 décembre 2020 – Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) dévoile aujourd’hui les résultats de sa compilation annuelle des demandes faites auprès des comités logement par des locataires menacés d’expulsion. Alors que sévit une grave crise du logement et que le prix des logements à louer connaît une hausse fulgurante, le RCLALQ est préoccupé par l’augmentation de 100% du nombre de demandes reçues cette année et demande l’intervention urgente de la ministre de l’Habitation Andrée Laforest.
« Les loyers explosent, un contrôle s’impose! » : Une nouvelle campagne du RCLALQ pour lutter contre les loyers trop chers
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) lance aujourd’hui sa nouvelle campagne intitulée « Les loyers explosent, un contrôle s’impose! » qui réclame à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, d’instaurer un contrôle obligatoire des loyers. Doublement affectés par l’explosion des loyers et les conséquences de la pandémie de la COVID-19, la situation est tout simplement insoutenable pour les ménages locataires à faible et modeste revenus. Pour conserver un toit sur leur tête, les locataires doivent trop souvent couper dans leurs autres besoins essentiels.
Un contrôle des loyers : une mesure qui protégerait les aînés des abus des propriétaires de RPA
Montréal, 30 octobre 2020 – Suite à la diffusion de l’émission Enquête du 29 octobre dernier sur les coûts élevés des services et des loyers dans les résidences privées pour aînés (RPA), le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) rappelle qu’il existe une solution simple pour protéger les résidents de RPA contre les hausses de loyers abusives : l’implantation d’un réel contrôle des loyers au Québec. Le RCLALQ interpelle donc la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, à agir de toute urgence, non seulement pour protéger ces aînés d’une forme de maltraitance financière, mais aussi pour protéger tous les autres ménages locataires de la province de l’explosion du prix des loyers
Étude de l’IRIS sur le logement : Mieux contrôler les loyers, c’est urgent
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) réagit à la récente publication de l’Institut de recherche et d’information socioéconomiques (IRIS) sur la rentabilité de l’immobilier. La note socioéconomique de l’IRIS, intitulée « Analyse du marché de l’immobilier et de la rentabilité du logement locatif », met en lumière un phénomène que le RCLALQ observe depuis longtemps : l’immobilier est une industrie très lucrative, contrairement à ce que laissent croire les associations de propriétaires. Face à ces constats, le RCLALQ réclame un meilleur encadrement du marché immobilier, notamment en instaurant un véritable contrôle du prix des loyers et un registre des loyers.
Enquête du RCLALQ sur le prix des logements: Une flambée des loyers sévit au Québec
Dans une enquête exclusive réalisée entre février et mai 2020, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) constate une flambée importante du prix des loyers dans la province. En moyenne, les locataires doivent s’attendre à payer 1044 $ par mois pour la location d’un logement tandis que les grands logements se louent 1294 $. Ces chiffres montrent un écart de plus de 30% avec les données des loyers moyens de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Pour freiner l’explosion du coût des loyers et donner un répit aux locataires déjà durement touchés par la crise du logement et la COVID-19, le RCLALQ réclame au gouvernement du Québec l’instauration d’un contrôle obligatoire des loyers ainsi qu’un registre des loyers.