Site icon Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec

Le RCLALQ accueille avec enthousiasme l’appui de la Ville de Montréal à sa revendication pour un registre des loyers

Montréal, 29 mai 2013. À l’aube du premier juillet, jour national de hausse de loyer au Québec, les locataires peuvent se réjouir ce matin.  En effet, ils ont reçu un appui important de la part de la Ville de Montréal qui demande au gouvernement du Québec d’instaurer un registre des loyers.  « C’est un geste concret qui va sûrement nous aider à faire avancer ce dossier auprès du ministre Sylvain Gaudreault, un dossier que le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) porte depuis 30 ans » a déclaré France Emond, porte-parole du RCLALQ.

La loi oblige les propriétaires à indiquer dans le bail le prix le plus bas payé dans les douze derniers mois.  « Or, cette section du bail est presque toujours vide, privant ainsi les locataires de l’information nécessaire pour exercer leur droit de faire fixer le loyer en cas de hausse abusive » s’indigne madame Emond. C’est ce qui explique, selon elle, que les loyers aient augmenté de 33% dans les dix dernières années, une augmentation de 171$.  Avec les nouvelles technologies, la mise en place d’un tel registre serait simple, peu coûteuse et efficace. Le registre des loyers permettrait aux locataires de connaître le prix du logement convoité et réduirait très certainement les hausses abusives.

Le RCLALQ tient à rappeler que 32 députés du parti Québécois avaient appuyé la mise en place d’un registre des loyers alors que la formation était à l’opposition.  « La balle est maintenant dans le camp péquiste et la pression s’intensifie pour faire bouger le ministre de l’habitation» de conclure madame Emond.

Quitter la version mobile