Site icon Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec

Le RCLALQ lance sa campagne féministe « Se loger sans peur : un droit pour toutes »

Montréal, le 11 mars 2025 — Alors que la crise du logement s’aggrave au Québec, les femmes locataires font face à des obstacles systémiques qui compromettent leur droit à un logement adéquat. Les mères monoparentales, les femmes racisées, les aînées, les immigrantes, les réfugiées et  les membres de la communauté 2ELGBTQI sont particulièrement vulnérables à la discrimination, au harcèlement et aux abus de pouvoir des propriétaires.

Au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) lance une campagne visuelle pour dénoncer ces injustices et appeler à une mobilisation collective.

Une campagne visuelle percutante

À travers une série d’affiches colorées et percutantes réalisées en collaboration avec l’artiste multidisciplinaire et directrice artistique indépendante Niti Marcelle Mueth, cette campagne illustre quatre grandes réalités de discriminations vécues par les femmes en milieu locatif. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le RCLALQ a fait appel à Niti : pour assurer une représentation juste de notre société, une diversité des réalités vécues par les femmes en milieu locatif.

L’âgisme, alors que des femmes aînées sont poussées hors de leur logement par des propriétaires qui cherchent à augmenter les loyers; la monoparentalité, alors que des mères locataires continuent d’être victimes de discrimination et de harcèlement en raison de leurs enfants; les violences sexuelles, alors que des femmes sont exploitées par des propriétaires qui abusent de leur position de pouvoir; les barrières pour les réfugiées et immigrantes qui accumulent des refus locatifs discriminatoires et des exigences illégales, comme des dépôts de garantie.

En dévoilant ces réalités, la campagne vise à politiser la population et à sensibiliser les élu·es aux injustices systémiques que subissent les femmes locataires. 

En ce sens, le RCLALQ constate que, faute d’une réelle protection des droits des locataires, les pratiques locatives actuelles encouragent le maintien d’un système discriminatoire envers de nombreux ménages locataires féminins et de la diversité de genre.

Des mesures urgentes pour protéger les femmes locataires

Pour mettre fin aux discriminations vécues par les femmes en logement, le RCLALQ revendique :

La crise du logement n’est pas une fatalité, mais le résultat d’un manque de volonté politique. Il est urgent que les gouvernements cessent de favoriser les intérêts des propriétaires et adoptent des mesures de protection pour les locataires, en particulier les femmes.

Quitter la version mobile