Montréal, le 1er Mars 2020 —À une semaine de la journée internationale des droits des femmes, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), le Regroupement des comités logements et associations de locataires du Québec (RCLALQ), la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF), le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale (RMFVVC), et l’R des centres de Femmes unissent leurs voix pour demander au gouvernement Legault d’investir les sommes nécessaires dans un grand chantier de logements sociaux dès son prochain budget et d’instaurer, au plus vite, un contrôle obligatoire et universel du prix des loyers. Ces deux mesures s’avèreraient considérablement structurantes pour les femmes, particulièrement affectées par la pénurie de logements – la plus sévère en 15 ans – qui traverse actuellement le Québec. Les cinq organismes de défense des droits des femmes et du droit au logement ont profité d’une conférence de presse commune, ce matin, pour annoncer la tenue d’une série d’actions et d’activités régionales durant le mois de mars, afin de porter ces revendications.
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) presse les arrondissements montréalais d’adopter des modifications règlementaires afin de mieux protéger les locataires contre les évictions. Alors que Montréal fait face à une sévère crise du logement, de nombreux propriétaires en profitent pour évincer des locataires et augmenter rapidement le prix des loyers.
Au Québec, un propriétaire ne peut vous refuser un logement sur la base de votre âge (y compris celui de vos enfants), votre état civil, votre condition sociale (occupation ou provenance des revenus), sexe, orientation sexuelle, identité ou expression de genre, « race », couleur, origine ethnique ou nationale, langue, religion, handicap, convictions politiques. Si cela vous est déjà arrivé et que vous craignez que cela se reproduise, il serait préférable de vous faire accompagner d’une autre personne lors de la visite d’un logement; elle pourrait éventuellement en témoigner.
Suite à la publication des estimations moyennes d’augmentation de loyer par la Régie du logement, le RCLALQ invite les locataires à la plus grande prudence. Dans un contexte de crise du logement, les propriétaires immobiliers en profiteront encore davantage pour demander des augmentations injustifiées. Le RCLALQ recommande aux locataires d’examiner attentivement leur hausse de loyer et de refuser toute augmentation jugée abusive.
Justice pour les locataires!
Alors qu’une crise du logement sévit au Québec, le Regroupement des comités logement et association de locataires du Québec (RCLALQ) interpelle la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, pour qu’un contrôle obligatoire et universel des loyers soit instauré de toute urgence. En ce moment, des manifestantEs sont réuniEs devant le bureau de la Régie du logement à Longueuil pour dénoncer les conséquences des hausses abusives de loyer. Un peu plus tôt ce matin, une tournée des propriétaires habitués à ce genre de pratiques se déroulait à Québec à l’initiative du Bureau d’Animation et Information Logement (BAIL-QC).
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) exige des actions immédiates du gouvernement de François Legault pour contrer la sévère crise du logement qui frappe durement plusieurs régions du Québec. Le plus récent Rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) le confirme : avec un taux d’inoccupation de 1,8% et une augmentation moyenne de 5,2% des loyers, la situation du logement est catastrophique pour de nombreux ménages locataires.
Alors que sévit une grave crise du logement au Québec, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) dénonce les atteintes au parc locatif et au droit au maintien dans les lieux des locataires. Que ce soit par les évictions pour agrandir, subdiviser ou changer l’affectation d’un logement, la reprise de logement ou la démolition, nombreux sont les propriétaires qui évincent les locataires dans le but d’augmenter leur profit. Le RCLALQ réclame une intervention immédiate de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, en réformant la Régie du logement afin de mieux protéger les locataires.
Encore cette année, la saison des reprises de logement et des évictions pour subdivision, agrandissement et changement d'affectation bat son plein au Québec. Si vous recevez un tel avis de votre propriétaire, sachez que vous avez le droit de vous y opposer et que vous pourriez avoir droit à des indemnités. Mais attention, les démarches pour s'opposer à une reprise de logement ou à une éviction sont différentes.
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) réclame une application rapide et coercitive du nouveau Règlement sur l'hébergement touristique. Rappelons que même si ces modifications règlementaires ne sont pas suffisantes pour contrer l'importante perte de logements locatifs engendrée par l'activité des plateformes d'hébergement touristique telles qu'Airbnb, le nouveau Règlement comporte des dispositions intéressantes si elles sont bien appliquées.
Lors de l’étude article par article du projet de loi 16 par la Commission de l’aménagement du territoire, Lise Thériault, députée du Parti libéral du Québec, a commis l’odieux de proposer un amendement qui aurait eu comme conséquence de légaliser le dépôt de garantie au Québec lors de la location d’un logement. Bien que l’amendement ait finalement été rejeté par la Commission, la ministre caquiste des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, refuse de fermer la porte et étudie sérieusement la possibilité de la légalisation du dépôt de garantie.