Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) est soulagé que le gouvernement du Québec annonce enfin son plan d’action en vue du 1er juillet. Il accueille positivement les 1 800 programmes de supplément au loyer d’urgence (PSL-U) annoncés et salue la hausse du plafond du loyer admissible, une mesure nécessaire en raison de l’explosion du prix des loyers un peu partout dans la province. Toutefois, le Regroupement se désole que le plan d’action ne contienne aucune mesure à moyen ou long terme, comme la prolongation du moratoire sur les expulsions de locataires qui prendra fin au mois de juillet, pour contrer la crise du logement.
Communiqué de Presse
COVID-19
Montréal, le 10 juin 2020– À trois semaines du 1er juillet, le Regroupement des comités logements et associations de locataires du Québec (RCLALQ) et le Collectif pour un Québec sans pauvreté s’unissent pour sonner l’alarme : si le gouvernement Legault ne met pas en place rapidement des mesures d’urgence pour venir en aide aux ménages locataires qui n’arrivent pas à se trouver de logement, tout porte à croire que plusieurs personnes se retrouveront sans logis dans les prochains jours. Dans une enquête intitulée « Discrimination et logement : une pandémie qui conduit au mal-logement » qu’il dévoile aujourd’hui, le RCLALQ rapporte plusieurs témoignages de locataires qui se font refuser la location d’un logement pour des motifs discriminatoires quant à leur source de revenus. L’enquête révèle aussi des annonces de logements à louer ouvertement discriminatoires ainsi que des propos de propriétaires invitant à la discrimination retrouvés sur les réseaux sociaux.
Cette tour à logements de 1,7 km de haut permettrait de loger 148 000 ménages, soit l’équivalent des ménages locataires montréalais à faible revenu qui consacrent plus de 30% de leur revenu pour se loger1. Avec la pandémie qui sévit, ce nombre est très certainement beaucoup plus élevé. Bon nombre de ménages ont récemment perdu leur revenu et se retrouvent aujourd’hui dans une situation économique précaire.
COVID-19
Suite à l’annonce de la reprise des audiences à la Régie du logement dès le 1er juin 2020 ainsi qu’à la levée graduelle du moratoire sur les évictions de locataires, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) craint que de nombreux ménages locataires se retrouvent en difficulté alors que la province traverse une grave crise du logement accentuée par les contrecoups de la pandémie. Les jugements visant l’expulsion de locataires ayant été émis avant le 1er mars pourront être exécutés à compter du 6 juillet alors que ceux émis après le 1er mars pourront l’être à compter du 20 juillet 2020.
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Montreal, April 29th 2020 – On the eve of May 1st, the Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) was impatient to know the Quebec government's housing action plan to help tenant households hard hit by the consequences of the ongoing pandemic. However, the coalition is dissatisfied with the measures announced today and denounces the fact that nothing has been put in place to avoid a catastrophe come July 1st. The Quebec government must ensure that no tenant household finds itself on the street in the midst of the health crisis and must offer more financial assistance for the most impoverished tenants.
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Montréal, le 29 avril 2020 – À la veille du 1er mai, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) était impatient de connaître le plan d’action en habitation du gouvernement du Québec afin de venir en aide aux ménages locataires durement touchés par les conséquences de la pandémie. Or, le Regroupement est insatisfait des mesures annoncées et déplore que rien ne soit mis en place pour éviter une catastrophe au 1er juillet. Le gouvernement du Québec doit s'assurer qu'aucun ménage locataire ne se retrouve à la rue en pleine crise sanitaire et doit offrir une aide financière plus considérable pour les locataires les plus pauvres.
COVID-19
Justice pour les locataires!
Avant que l’état d’urgence sanitaire ne soit décrété en raison de la COVID-19, le Québec vivait déjà une crise du logement : les taux d'inoccupation des logements locatifs étaient en chute libre dans la plupart des villes; le coût des loyers montait en flèche; les spéculateurs immobiliers multipliaient les stratagèmes pour évincer des locataires et maximiser leurs profits. Les mois à venir s'annonçaient difficiles pour les locataires moins nantis. La pandémie vient exacerber les effets de cette crise. Si aucune mesure politique n'est mise en place dès maintenant, cette crise du logement pourrait même être la pire que le Québec ait connue.
COVID-19
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) est très préoccupé des conséquences financières qu'encourent les locataires et leurs proches qui devront déménager au cours des prochaines semaines. En raison du flou du décret gouvernemental limitant les rassemblements intérieurs et extérieurs, les locataires qui n'ont d'autres choix que de déménager avec l'aide de proches risquent des amendes salées. Le gouvernement de François Legault doit immédiatement assouplir les règles pour permettre les rassemblements liés aux déménagements.
COVID-19
Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) et le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) sont très déçus des réponses fournies aujourd'hui par le premier ministre François Legault concernant la situation des locataires du Québec devant déménager le 1er juillet. M. Legault affirme qu'il est encore trop tôt pour décider du report des déménagements et de la prolongation des baux, évoquant même que cela sera étudié « dans les prochaines semaines ». Pour les deux regroupements, il est urgent que le gouvernement aille dans cette direction afin d'éviter que des milliers de locataires se retrouvent sans logis dans les prochains mois.
COVID-19
À cinq jours du 1er avril, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) demande au gouvernement du Québec l'annulation de tous les loyers d'avril puisqu'aucune aide d'urgence ne sera rendue disponible d'ici là.